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'cause it begins like (daddy)
James Cock

James Cock
avatar + crédits : @valruna.
métier + mafia : coiffeur&barbier + Pistols at Dawn
Messages : 12
Date d'inscription : 08/04/2021

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MessageSujet: 'cause it begins like (daddy)   'cause it begins like (daddy) EmptyDim 27 Juin - 17:46
Sous le soleil de New Hellsinki, une bouteille de rhum à la main et allongé sur le meilleur transat qu’il a acheté aux sorcières, James passe la meilleure après-midi sa vie. En tout cas, c’est ce dont il essaie de se persuader. Les jours sont calmes, les semaines s’enchaînent et sa boîte à secret reste terriblement vide. Il n’aime pas ça, Crochet, comme le ciel bien trop clair et sans nuage au-dessus de sa tête.
Une main en visière pour protéger ses pauvres yeux bruns de l’agressivité de l’astre solaire, sa sensibilité augmenté par le breuvage à ses mains, le pirate soupire. Ca ne sent pas bon, tout ça. Cela fait suffisament longtemps qu’il crève et revient à la vie pour savoir combien les choses risquent de déraper. Peut-être que ça ne sent pas encore comme un rot après le dîner d’Eugène, mais on n’en est pas si loin que ça non plus.
- Capitaine ! Se fait entendre la voix un peu trop aiguë d’une de ses employés, lui tirant une grimace de mécontentement. M’dame Rosie vient de me dire que le mari de msieur Tyler s’est fait chopper au lit avec un gars de vingt ans de moins que lui. Ca suffit comme paiement ?
- Même pas en rêve, réplique le vieux loup de mer en se redressant, bougon. Ca fait cinq fois qu’elle me sort le même bobard. Et tout le monde sait depuis des années que Tyler est cocu. Non elle paie et si elle est pas contente elle va dans un autre salon.
La jeune femme, ses cheveux roses et son air un peu trop sage semble gênée, prête à répliquer, mais il suffit d’un regard de son patron pour qu’elle retourne immédiatement à son poste. C’est chose courante, les petits secrets en guise de paiement. C’est encore plus courant les mensonges pour essayer d’avoir une coupe gratuite ou une barbe taillée parfaitement. Dans les deux cas, les clients ne le font qu’une fois : leur second rendez-vous au salon leur sert de mise en garde. Plusieurs sont ressortis avec des cheveux brûlés, un crâne à moitié rasé ou des coupures plein les mâchoires, mais étrangement, personne n’a porté plainte. Et les secrets sont devenus véritables, à défaut que la monnaie soit le véritable paiement.
Il n’est peut-être plus le Premier Lieutenant des pirates (même s’il compte bien couper la gorge à cette connasse pour qu’elle cesse de chanter), mais il est le Capitaine de son propre navire. Son surnom a été choisi avec soin. Un petit sourire lorsque ses matelots l’appellent ainsi lorsqu’il  passe devant la vipère aux cheveux roux, le regard hautain face aux autres impressionnés. Ce n’est qu’un début, qu’un tout petit pas en avant, avant qu’il ne se fasse de géant et qu’il les écrases sous sa botte.
Pas aujourd’hui. Aujourd’hui, il y a le soleil, le breuvage parfait dans sa gorge et la chaleur qui fait briller sa peau. Il se relève, étrangement stable sur ses jambes avant de reboucher précautionneusement son eau bénite. Elle retrouve sa place au milieu de ses dizaines d’autres soeurs jumelles dans ce placard dont il est le seul à avoir la clé.
Le pantalon rouge cintré, la chemise blanche ouverte retroussée jusqu’aux coudes laissant apercevoir ce tatouage en dent de requin, James laisse glisser son sourire parfait sur son visage en passant dans le salon, un magnifique regard condescendant envers la fameuse Madame Rosie qui s’en va, rouge de honte.
- Les bleus, je vous laisse boutique. Si vous avez un problème, vous savez qui appeler. Ca a intérêt de briller quand je reviens, compris ? explique-t-il avec ce regard qui n’attend rien de moins qu’une écoute parfaite.
Un “oui capitaine” en réponse et il hoche la tête, satisfait avant de faire volte face et leur faire un signe de main, cet air paternel sur le visage sans demander son reste. C’est une réalité, ils les adorent et leur fait confiance ; du moins à la majorité. Il sait parfaitement qui surveiller et à qui donner les clés, Crochet. Il se souvient parfaitement de la douleur d’un poignard dans le dos pour vouloir expérimenter l’expérience de nouveau. Pas si tôt en tout cas.
Rien qu’à savoir où il se rend, il a un sourire en coin, le pirate. Une main dans la poche, l’autre qui récupère ses lunettes pour calmer la douleur de ses yeux, il sait d’avance que ça va égayer un peu plus sa journée. Peut-être même qu’il pourra récupérer quelques infos, la marmaille qui parle trop, ou se glisser entre ses cuisses pour lui arracher d’autres secrets du genre.
C’est pas si loin que ça, où il crèche, suffisamment pour qu’il garde le courage d’y aller à pied. Le soleil qui lui redonne de l’énergie, les yeux qui observent tout et tous le monde sous les vitres teintés, personne ne réagit de la même façon à sa venue. Il y a des hochements de tête salutaire, des regards craintifs, de grand coucou ou d’autres qui essaient de cracher à son passage. Il adore ça, Crochet, parce que quoi qu’il arrive, on le regarde.
Puis il y a la maison. Les pétunias de partout, la devanture parfaite, l’herbe tondu au milimètre près. Ca le fait soupirer, James, de savoir que son ami est si pointilleux. Pas besoin de regarder Desperate Housewifes quand il se passe exactement la même chose dans le voisinage ; de toute façon, c’est bien plus intéressant de vivre ça en temps réel.
Il prend le temps de tout observer après avoir toqué, vérifier qu’il n’y a pas de nouveaux logiciels espions ou de caméras pas très loin, le côté paranoïaque qui ne le quitte pas. Dès que la porte s’ouvre, il a un temps d’arrêt, main relevé et le regard qui juge de haut en bas l’homme qui lui fait face.
- T’as de la chance que je sais ce qu’il y a sous ce tablier, parce que sinon je te dirais que tu n’as absolument aucun goût, il assène en roulant des yeux avant de le pousser de la main pour rentrer dans la maisonné, sans attendre son autorisation.
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Hiram Osos

Hiram Osos
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Messages : 3
Date d'inscription : 21/10/2019

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MessageSujet: Re: 'cause it begins like (daddy)   'cause it begins like (daddy) EmptyMer 25 Aoû - 18:27
Il ne te reste pas grand chose à faire. Tu as pris le temps de tondre, de nettoyer les murs à la vapeur, d’aérer toutes les pièces et de racler le sol de la maison entière. La poussière est faite, sur chaque meuble et chaque bibelot ; les vêtements sont repassés et les bambins présents sont en train de faire leur sieste de l’après midi.
Tu décides de faire une légère pause, un café posé sur un sous-verre pour ne pas marquer la table en marbre d’un rond de café, tes lunettes de vue sur le bout de ton nez alors que tu profites de lire le journal que tu n’as pas encore eu la chance de lire ce matin.
Il y a quelque chose qui te dit que tu ne vas pas être tranquille. Comme une odeur d’alcool et de secrets qui s’approche, rampe sur le sol pour petit à petit mettre ton nez dans la merde.
Nerveusement, tu te redresses, un incroyable tablier rouge que tu enfiles pour commencer à faire à manger. Il faut nourrir les grands comme les jeunes, entre biberons et petits plats tièdes pour ne pas blesser leur petite langue adorable ; tu commences par faire cuire les pommes-de-terre achetées au marché vert et bio du dimanche passé. Une purée aux légumes leur fera le plus grand bien. Les biberons que tu commences à mélanger mais que tu ne feras pas chauffer trop rapidement. Un peu de poulet avec ta marinade maison pour les plus grandes faims.
Des petits pas sur le carrelage et tu attrapes une petite pour la porter sur ta hanche. Réveillée de sa sieste par la chaleur et le bruit du vent entre les feuilles, tu lui permets de rester un temps avec toi, s’endormir contre ton torse chaleureux sous tes histoires, mélangeant magie et conte, histoire incroyable pour l’aider à faire des beaux rêves. Tu espères aussi en faire. Tu n’arrêtes pas ton intrigue sur le chemin de la chambre, embrassant son front alors que tu la replaces sous la couette.

L’alcool. L’eau de cologne luxueuse. Le métal et le sang. La confiance et la peau chaude, ensoleillée, la crème solaire.
James. Avant même qu’il ne frappe, tu sais qu’il est dans la rue et qu’il se dirige jusque chez toi. Il n’a pas encore toqué que tu te diriges vers la porte, tes boucles qui rebondissent lentement contre ton front.
Son pantalon rouge, sa chemise ouverte et sa main levée ; tu hausses un sourcil sans un mot. Il te juge assez comme ça.
Il a surtout de la chance que tu le laisses rentrer sans lui bloquer totalement le passage, parce que tu aurais très bien pu tenir devant la porte, sans bouger d’un pouce sous cette main qui te pousse pour se créer un passage. Il a de la chance tout simplement, ce capitaine. Cela pourrait résumer sa légende à ce pirate. “Il y a des vêtements sous ce tablier, James.” tu réponds, la voix rauque et plate, parce que tu dois encore écraser les patates en purée et prendre soin des enfants avant de pouvoir prendre soin du plus grand de tous, Capitain Crochet. “Enlève tes chaussures.” tu grondes, en lui lançant un regard de menace. Tu n'as pas passé la matinée à récurer le sol à genoux pour rien. Même lui sait qu’il ne peut pas te chercher éternellement et que s’il ne t’écoute pas, il passera par la fenêtre. “Qu’est-ce que tu fais ici ?” tu finis par lui demander, le guidant à moitié dans le salon ; assez loin des enfants pour ne pas les réveiller, assez proche de la cuisine pour garder un oeil sur tes petits plats faits avec amour.
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